Lancement du Grand Porc Premium

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jeudi 22 février 2018

Retrouvez l’association au Salon de l’Agriculture


Retrouvez l’association au Salon de l’Agriculture

L’association sera présente au salon international de l’agriculture, du 24 février au 4 mars.
Sur l’espace de la Région Auvergne - Rhône Alpes
Hall 1 / allée H / stand 47
N’hésitez pas à lui rendre visite si vous vous rendez au salon ! 

mercredi 21 février 2018

Compte-rendu de la réunion "Porc du Dauphiné"


Compte rendu de la réunion « porc du Dauphiné »
CFPPA de la Côte Saint André
Mardi 13 février 2018 à 14h30.

Etaient présents :
MMe : N.Bloc, P.Paret, S.Mechat, G.Chevanas,
MM : A.Marzio, G. Durand, A. Chauvet, B. Chevrot, L. Bérard, J. Bidanel, S. Bost, F. Barnay, C. Bussat, M.Chambron, D. Fernandez, L. Louppe, X. Pinaud, M. Laupin, R. Grange, J. Magnet, C. Arrussese, E.Barraud, D. Fréchat, J.De Bengy, P. Arcan, L. Roux, JM. Gibelin, B.Blontzer, G.Duculty, A. Chevanas, G. Ribeiraud.
Etaient excusés :
MM : Bardet, Bouvier, Arfi, Fautrière, Rousseaux, Dianov  et Magnien

Le président Antoine Marzio ouvre les travaux en présentant l’objet de la réunion.
Un constat : l’absence d’identité porcine en Région Rhône-Alpes, diversité des pratiques, des races présentes, faiblesse du contrôle génétique, etc…
La plupart des éleveurs « non conventionnels » sont à la fois naisseurs, engraisseurs et transformateurs, commercialisant en circuits courts, le plus souvent à proximité de leur exploitation.
Ils élèvent des animaux de races variées, souvent croisées, le plus souvent sans suivi génétique organisé et avec des résultats techniques aléatoires.
Une majorité d’entre eux sont en Bio ou en conversion Bio.
Une demande croissante existe pour un porc de haute qualité gustative et environnementale, tels les porcs gascons ou basques, demande urbaine de consommateurs  qui n’ont pas accès à ce type de produit, ou très marginalement.
Par ailleurs, transformateurs et distributeurs, qui sont en contact avec cette clientèle, n’arrivent pas à se fournir en porcs charcutiers d’origine locale et de haute qualité gustative et environnementale.
Il y a donc un avenir économique pour ce type de produit, de l’élevage à la distribution.
Pour construire une image forte il parait nécessaire de faire converger les pratiques d’élevage, de définir des normes communes, de sélectionner les animaux et de pratiquer un suivi génétique afin d’améliorer les performances techniques et les qualités gustatives.
Cette démarche ne s’adressera bien sûr qu’aux éleveurs volontaires et nécessite aussi la mise en place d’une grille tarifaire afin que les efforts soient normalement valorisés et l’activité pérennisée.

Un tour de table fit apparaitre qu’une majorité des éleveurs présents étaient naisseurs-engraisseurs pratiquant la vente directe ou en cours d’installation sur ce modèle. La composition des cheptels est assez diversifiée. L’intérêt pour une convergence des pratiques et des cheptels est exprimée par une large majorité des participants qui soulèvent aussi de nombreuses questions sur le « comment faire ? »
Gaëtan Duculty, salaisonnier ( Salaisons du Mont Pilat), souligne l’intérêt de pouvoir disposer de ressources locales régulières en viandes de haute qualité.
Guy Durand, président de DIVAGRI, confirme le soutien de DIVAGRI dans le lancement de cette démarche et  la création du Fonds de Dotation DIVAGRI, appelé à collecter des dons défiscalisés pour financer ces activités.
Joël Bidanel, directeur du pôle génétique de l’IFIP, indique que l’IFIP est de plus en plus concerné par ce type de démarche.
Une race, ou des lignées, peuvent se reconstruire à partir de races locales existantes ailleurs, en France ou dans d’autres pays, par sélection et par croisement.
En absence de races locales survivantes, il est intéressant de se fixer  des objectifs communs en termes de qualité de viandes et de prolificité d’élevage. Il est aussi nécessaire de contrôler et gérer dans le temps  le patrimoine génétique porcin régional.
La première étape est d’établir un état des lieux, à savoir les caractéristiques des cheptels présents dans les élevages régionaux, les pratiques mises en œuvre, les ambitions des éleveurs, etc…
L’IFIP peut collaborer à la mise en œuvre et au suivi des procédures.
Nicole Bloc, directrice de centre d’élevage de Poisy confirme l’intérêt à installer un élevage pilote sur cette structure tout en soulignant  qu’elle ne dispose pas des compétences techniques porcines, le centre étant spécialisé dans les races bovines et caprines.
Antoine Marzio conclu la réunion sur deux propositions d’action :
-          Réaliser une enquête détaillée auprès des éleveurs volontaires concernant la nature de leur activité et de leur cheptel.
-          Etablir un budget prévisionnel pour présenter un dossier de financement auprès du Fonds de Dotation DIVAGRI.
La réunion prend fin à 17h.