Lancement du Grand Porc Premium

Lancement du Grand Porc Premium

samedi 23 décembre 2017

Projet "Porc du Dauphiné"

Programme « porc du Dauphiné ».



Contexte

Le porc du Dauphiné, autrement appelé parfois le porc de Bourdeaux (de Bourdeaux dans la Drôme) a entièrement disparu de la région depuis au moins une trentaine d’années.

Les dernières truies de cette race ont été introduites dans les lignées de porc gascon lors de leur reconstruction par l’INRA et l’ITP il y a maintenant plus de trente ans.

Action

Nous nous proposons de procéder à l’opération inverse : à partir de porcs de souche « gascon » présents dans les élevages régionaux ou que nous réintroduirons nous allons sélectionner sur des critères « Dauphiné » des reproducteurs en prenant en compte leur conformation importante, leurs oreilles tombantes, etc…
Ces reproducteurs seront ensuite éventuellement croisés avec des porcs de souches Duroc ou celtiques, type Blanc de l’Ouest ou Large Black, afin de se rapprocher des caractéristiques initiales du porc du Dauphiné, tout en ayant pour objectif d’améliorer régulièrement la prolificité et les qualités maternelles des truies ainsi que les qualités bouchères de la viande.

Pour ce faire, nous invitons les éleveurs naisseurs volontaires à participer à ce  programme de sélection et réintroduction.

Dans un premier temps, avec le concours de l’IFIP (Institut Technique du Porc), nous allons recenser un certain nombre de reproducteurs mâles et femelles qui donneront lieu, après  à une analyse de leurs données génétiques (génomique de filiation), à leur introduction dans la base de données du groupe « porc du Dauphiné » de l’association.

Un programme de multiplication et de sélection sera alors mis en place, impliquant les éleveurs, les abatteurs, distributeurs et fabricants d’aliment, dans un accord de filière autour d’un cahier des charges et d’une grille tarifaire.

Le Centre d’élevage de Poisy (74), où l’association installera une station de sélection-multiplication-reproduction de porcs de races locales dans le courant de l’année 2018, sera chargé du suivi du projet, appuyé par l’IFIP, et de l’introduction de reproducteurs sélectionnés de races locales non présentes dans la région.

Une première réunion du groupe « porc du Dauphiné » sera organisée fin janvier début février 2018.

Pour plus de renseignements, envoyer un mail à : diversite.porcine.ra@gmail.com

ou contacter le président : 06 08 71 05 77

vendredi 22 septembre 2017

Assemblée Générale de l'Association

Compte rendu

Assemblée générale ordinaire
Mardi 14 novembre 2017

Etaient présents : Antoine Marzio, Guy Durand, Alban Chauvet, Nicole Bloc, Bernard Chevrot, Mario Vino,  Jan De Bengy, Francis Lambert, Stevan Lambert, Emilie Ollion, Gaétan Duculty, Roger Grange.
Excusés : Christophe Bouvier, Jean Marie Gibelin, Sandra Mollier, Cécile Michon, Carole Tonin,
Invités : Michel Rieux, IFIP, Thomas Itier, Lozère Développement.


1 ère délibération : Rapport moral du président

L’année 2016 a débuté le 19 janvier par une réunion des éleveurs qui a permis de mettre en évidence la diversité des pratiques et la dispersion géographique des éleveurs.
Les difficultés nées de la reproduction ont été mise en évidence ainsi que celles de trouver des porcelets de races locales.
La création d’une page Facebook afin d’échanger des informations et des offres de reproducteurs n’a guère fonctionné  l’absence de manifestation d’intérêt a conduit à une remise en cause de l’association elle-même : fallait-il poursuivre ou dissoudre l’association.
La réflexion sur ce sujet a continué jusqu’à la fin de l’année.
Soutenu par la fédération DIVAGRI, le bureau provisoire de l’association a décidé toutefois de persister et de proposer en 2017 un programme de relance de l’association pour 2018.
Aucune autre action réelle n’a été entreprise en 2016.
Le président.
Antoine Marzio

Le rapport moral est adopté à l’unanimité

2ème délibération : Rapport financier du trésorier


L’année 2016 a été marquée par une très faible activité de l’association.
Les cotisations n’ont de ce fait pas été appelées.
Le versement fin 2015 des indemnités d’administrateurs de Divagri exercées par le président ont permis de lui rembourser, sur justificatif, les frais de déplacements qu’il a engagé depuis la création de l’association en 2014.


Solde compte courant  au 1 janvier 2016                                                             1 187,26 €

Ressources                                                                                                                  320,00 €
Cotisations                                                                                                                    60,00 €
Remboursements frais administrateur par Divagri                                                     260,00 €

Dépenses                                                                                                                 1 205,04 €
Frais de banque                                                                                                                51,00 € Cotisation Divagri                                                                                                           150,00 €
Frais de déplacements 2014-2016                                                                                  1 000,04 €

Solde :                                                                                                                          - 885,04 €

Solde Compte Courant au 31-12-2016                                                                            306,22 €

L’année 2017 doit être considérée, comme 2016, comme une année blanche.
Un budget prévisionnel sera établi pour 2018 après


Le trésorier
Alban Chauvet

Le rapport financier est adopté à l’unanimité.
                                                                                                   
3ème délibération : Approbation du programme 2018-2020

Voir programme en annexe.
Les discussions, suite à la présentation du programme 2018 par le président, ont surtout porté sur les priorités , en regard des moyens limités de l’association pour l’instant.
-          Le projet de création d’une station sélection-reproduction multiplication au Centre d’Elevage de Poisy sera lancé dès que les financements seront assurés.
-          Ces financements, en plus de la subvention du Conseil Régional, seront sollicités auprès de donateurs privés avec le concours du Fonds de Dotation Divagri.
-          La priorité sera donnée à la reconstitution du porc du Dauphiné, à partir de souches principalement de porcs Gascon, avec le concours d’éleveurs-naisseurs volontaires. . (Voir programme séparé)

Le programme est adopté à l’unanimité

4ème délibération : changement du nom de l’association

L’assemblée générale décide du changement du nom de l’association pour tenir compte de la fusion des deux régions Rhône-Alpes et Auvergne en Auvergne-Rhône-Alpes.

Nouveau nom :
« Association pour la promotion de la diversité porcine en région Auvergne-Rhône-Alpes »
Nom abrégé : DIV’PORCS AURA

Le changement de nom de l’association est adopté à l’unanimité.


5ème délibération : Modification statutaire

Suite à la délibération précédente, « région Auvergne-Rhône-Alpes » se substitue à  « région Rhône-Alpes » dans les statuts.

Le président est chargé des déclarations légales suite à cette décision.

Election au Conseil d’administration

Le président souhaite remplacer le bureau provisoire, qui gère l’association depuis sa fondation en 2014, par un conseil d’administration représentant les différents opérateurs de la filière.

Sont volontaires :
Antoine Marzio, Guy Durand, Nicole Bloc, Alban Chauvet, Bernard Chevrot, Francis Lambert, Jan De Bengy, Gaétan Duculty.
Le bureau sera composé de :
Antoine Marzio, président, Guy Durand, Secrétaire, Nicole Bloc, secrétaire adjoint, Alban Chauvet, trésorier, Bernard Chevrot, trésorier adjoint.
Proposition adoptée à l’unanimité.



L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 17h30


vendredi 28 avril 2017

Le projet 2018-2020



Après une longue période de réflexion, de contacts et d'investigations diverses, le bureau de l'association, réuni le 28 avril 2017, a adopté le principe du projet ci dessous.
Ce projet, qui sera précisé par un rapport et un budget prévisionnel dont l'élaboration est confiée au président, sera présenté et soumis au vote de l'assemblée générale de l'association prévue pour cet automne.



Projet 2018-2020


Redonner une identité porcine à la Région Auvergne Rhône-Alpes


Adopté par le bureau de l’association 

le 28 avril 2017



1-      Contexte

La région Auvergne Rhône-Alpes ne dispose plus de races locales de porcs, au contraire d’autres régions de tradition charcutière et salaisonnière (Occitanie, Nouvelle Aquitaine, Bretagne, Normandie, Corse).

Les races locales jadis identifiées, le porc de race bressane, de Bourdeaux, du Bugey, de Tarentaise, ont disparu depuis bien longtemps, poussées dehors par le porc conventionnel élevé en batterie, lui-même  marginalisé dans la région par la concurrence les élevages bretons, espagnols et allemands : La région Auvergne Rhône-Alpes n’abrite plus que 4,1 % de la production porcine nationale alors qu’elle représente encore environ 15% de sa production charcutière et salaisonnière, en chute cependant rapide : elle en représentait 21% en 2004.

Il n’est pas possible, dans ces conditions, de revaloriser convenablement ces productions charcutières par des marques officielles de qualité reconnues, AOP en particulier : le jambon de Savoie ou la rosette de Lyon produits avec du porc allemand ou espagnol et même breton ne peut bien évidemment pas y prétendre.

L’évolution de la demande solvable de produits charcutiers se dirige pourtant vers des produits de qualité, typés, de provenances locales, chargés d’images de tradition et de terroir, provenant d’élevages en plein air, bio, en filière courte, respectueux de l’environnement et du bien-être animal, etc..

L’offre régionale en la matière est presque inexistante, assurée par moins d’une centaine d’éleveurs « alternatifs » exerçant de façon disparate sur des marchés très locaux. Certains d’entre eux en vivent correctement, mais ils sont loin de représenter la majorité. La plupart vivotent ou exercent cette activité secondairement.
Globalement, la production alternative progresse très peu.

La principale difficulté rencontrée par ces éleveurs est le naissage, la sélection et la multiplication des porcs de races locales, à effectifs réduits,  ce qui explique à la fois la grande diversité des schémas génétiques, quand ils existent, et la faible performance de cette activité, qui demande du savoir-faire technique et de disposer d’un troupeau de reproducteurs d’une taille suffisante.

Pour la plupart, ils maîtrisent mieux l’engraissement, la transformation et la vente, avec quelques difficultés parfois au niveau des abattoirs.

L'autre difficulté majeure est l'accès aux parcours d'élevage, souvent très peu disponibles malgré la surface importante dans notre région de forêts, taillis et friches diverses, apte à la stabulation extensive de porcs de races rustiques .

Construire une image porcine régionale sur ces bases n’est pas réaliste ni prospectif.

Une telle image ne peut reposer que sur une certaine homogénéité de l’offre et une masse critique de production suffisante tout en assurant une exigence de haute qualité gustative et environnementale.

Tel est l’objet du projet que lance notre association.

2-      Objectifs

L’association a donc décidé de lancer un projet ambitieux qui poursuit plusieurs objectifs successifs dans le but de réimplanter des races locales dans la région, si possible proche de races locales disparues.
a-      Créer un puis plusieurs ateliers de sélection multiplication pour proposer aux éleveurs :
a.      Des porcelets
b.      Des reproducteurs mâles et femelles
c.       Une assistance technique et de formation.
b-      Expérimenter des techniques d’élevage de plein air extensif en agroforesterie, respectueuses de l’environnement et du bien-être animal.
c-      Aider à l’installation de nouveaux éleveurs ou à la conversion d’éleveurs existants.
d-      Organiser la ou les filières locales en assurant la construction de leur image, de leur promotion et le contrôle de qualité, en relation étroite avec les opérateurs amont, fabricants et distributeurs d’aliments et aval, transformateurs artisanaux et industriels  et distributeurs génériques ou spécialisés.
e-      Veiller à ce que contractuellement la valeur ajoutée créée par cette activité soit équitablement répartie du haut en bas de la filière..

3-      Description du projet

Dans une première phase, l’association va :
a-      Constitution du cheptel.
o   Réaliser une étude de faisabilité chiffrée du projet.
o   Installer un premier atelier expérimental de sélection-multiplication de porcs de races locales françaises.
§  Cet atelier sera installé dans le cadre du centre d’élevage de Poisy (74), sous réserve de l'accord de son conseil d'administration après réalisation de l'étude de faisabilité..
§  Il comprendra, sous réserve de l’étude de faisabilité, l’hébergement d’une vingtaine de truies gestantes et de trois verrats, de  cabanes d’abris et de maternité sur un espace de plein air.
§  Deux races de porcs seront implantées : la race locale Blanc de l’Ouest et la race locale Porcs Gascons.
§  La mission confiée au centre d’élevage de Poisy sera définie ultérieurement, après l’étude de faisabilité.           
o   Installer un premier troupeau d’animaux de races locales françaises dans un milieu agro-forestier.
o   Sélectionner des éleveurs acceptant de recevoir des animaux en engraissement puis en multiplication dans le cadre d’une convention d’expérimentation.
o   L’ensemble du cheptel sera propriété de l’association, qui assurera en outre ses frais d’entretien, de subsistance, de soins  vétérinaire, etc…
o   La gestion, le suivi génétique et la surveillance technique de l’ensemble des animaux seront assurés conjointement par les techniciens du centre d’élevage de Poisy avec le concours des ingénieurs de l’IFIP et de l’ISARA pour l’agroforesterie dans le cadre de conventions de prestation de service passée avec l’association.
b-      Mobilisation de la filière
o   Afin d’appuyer le projet dès son démarrage, seront informés et sollicités :
§  Les éleveurs régionaux
§  Les professionnels de l’abattage et de la transformation
§  Les professionnels de l’alimentation animale
§  Les professionnels du matériel d’élevage
§  Les distributeurs
§  Les consommateurs et particuliers

4-      Financement

Le financement du projet sera assuré par les cotisations des membres, pour le démarrage, et un appel aux dons réalisé dans le cadre du Fonds de Dotation Divagri Valorisation.
Un budget d’investissement et de fonctionnement sur deux ans sera établi.

5-      Décisions

Le bureau mandate le président pour mener toutes les investigations et prendre tout contact et toutes décisions qu’il jugera nécessaire pour faire avancer et préciser le projet.
Un rapport accompagné d’un plan d’action détaillé et d’un budget prévisionnel sera présenté au vote de l’Assemblée Générale de l’association à l’automne 2015 pour une réalisation à partir du début 2018.


Lyon, le 28 avril 2017.

Le président : Antoine Marzio
Le secrétaire : Guy Durand
Le trésorier : Alban Chauvet
L’assesseur : Nicole Bloc.