Association pour la
promotion de la diversité porcine en région Rhône-Alpes
Siège
social : bureau Divagri , Agrapôle, 23, rue Jean
Baldassini , 69364 LYON Cedex 7
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Compte rendu de
l’assemblée générale statutaire du mardi 16 juin 2015
Présents :
Antoine MARZIO, Guy DURAND, Nicole BLOC, Alban CHAUVET, Bernard CHEVROT, Mario
VINO, Cécile MICHON.
Excusés :
Jacques BRUGNOT, Xavier FROMONT, Frédéric COLIN,
1-
Rapport moral concernant l’exercice
2014 présenté par Antoine Marzio,
Président.
Bonjour,
Lors de
notre assemblée générale constitutive, le 3 février 2014, nous nous étions fixés
comme programme d’action de se faire connaitre auprès de tous les acteurs de la
filière qui pourraient être concernés, et en particulier les éleveurs.
Pour ce
faire nous avions prévu d’organiser avant l’été une journée d’information sur
l’élevage de races porcines locales avec des spécialistes de l’IFIP, de l’INRA
ainsi que des éleveurs de porcs de race locale.
Dans un
premier temps j’ai recensé par divers moyens, les éleveurs de porcs non
conventionnels qui pratiquent sur notre région. Par « non
conventionnel », j’entends les éleveurs qui ne pratiquent pas l’élevage en
bâtiment fermé, la plupart exerçant au sein de groupements avec des porcs
standards.
L’exercice
de recensement n’est pas aisé du fait de l’extrême diversité des
pratiques :
-
Porc
conventionnel ou de race locale
-
Dans
le second cas, animaux inscrits au Ligeral ou non
-
Naisseurs-engraisseurs
ou engraisseurs.
-
Elevage
en plein air ou en bâtiment
-
Alimentation
sur la ferme ou extérieure
-
Bio
ou pas bio
-
Transformation
à la ferme ou sous-traitée
-
Vente
directe ou par revendeur,
-
Activité
principale ou se secondaire.
Une
trentaine d’éleveurs pourraient rentrer dans une ou plusieurs de ces
définitions.
Seuls moins
d’une dizaine en font une activité principale.
Au mois
d’avril, j’ai pris une semaine pour en visiter quelques-uns pour me rendre
compte qu’il n’y en avait pas deux qui avaient des pratiques identiques. De
plus, ils sont dispersés entre la Haute Savoie et l’Ardèche, ce qui ne favorise
pas les échanges.
Dans un
second temps, j’ai envoyé un questionnaire pour essayer de disposer de bases de
connaissance moins empiriques.
J’ai reçu
deux réponses, et plus récemment trois autres, dont je reparlerai dans quelques
minutes.
La journée
d’information n’a pas pu encore être montée, pour plusieurs raisons :
-
Le
financement, prévu pour être en partie assuré par une subvention du Conseil
Régional, n’a été acquis qu’au dernier trimestre 2014. Il n’était pas possible
d’organiser cela vers la fin de l’année, les éleveurs étant dans une période
d’intense activité.
-
Les
dits éleveurs n’ayant pas manifesté un grand intérêt, il paraissait difficile
de garantir une participation suffisante à ce stade de mobilisation autour de
notre association.
Pour
l’instant, nous en sommes resté à ce stade, ayant seulement demandé le report
du financement sur 2015.
En fait, il
faut bien avouer que l’association rencontre des difficultés à mobiliser.
Si l’on se
fixe toujours comme objectif la relance d’une activité de production porcine à
forte image régionale, il faut au préalable réunir quelques éleveurs sur un
schéma minimum commun. Le plus important étant de partir sur une ou deux races
adaptées au plein air, à croissance lente et bon « marqueur ». La
plupart des éleveurs non conventionnels élèvent des porcs de souche
conventionnelle (large white / piétrain), souvent faute de trouver des
porcelets de races locales ou à rustique type Duroc. Les quelques naisseurs
engraissent eux- mêmes leurs animaux et ne disposent pas suffisamment de
porcelets à céder en dehors de façon régulière et significative.
Le premier
objectif pourrait donc être d’aider les naisseurs à augmenter leur nombre de
reproducteurs et de les faire connaitre auprès d’engraisseurs qui pourraient
acheter leurs porcelets.
Il existe
cependant une difficulté de taille : aucun des quelques naisseurs présents
sur la région n’élève des reproducteurs (gascon, nustrale, cul noir, etc…)
inscrits au LIGERAL, ce qui pose le problème de la traçabilité génétique et,
indirectement, du principe même de l’aide.
Une autre
difficulté tient au protectionnisme pratiqué par les détenteurs de
reproducteurs de race locale inscrits au LIGERAL. Ces races étant en état de
sauvegarde ou, au mieux, de conservation, si l’on souhaite obtenir des
reproducteurs, il faut impérativement s’engager à multiplier la population en
race pure, ce qui parait normal mais très contraignant au sein d’élevages peu
structurés comme ceux que nous rencontrons en RA.
Ceci étant,
je viens d’être contacté, au début de l’année 2015, par un éleveur installé et
un éleveur en cours d’installation de la Drôme, qui manifestent un intérêt
certain pour notre démarche et pourraient peut-être constituer le premier noyau
d’un groupe de naisseurs, en gascon et duroc.
Tout reste
cependant à faire….
Merci de
votre attention.
Ce rapport
est adopté à l’unanimité des présents
2-
Rapport financier concernant
l’exercice 2014 présenté par Alban Chauvet, Trésorier
Bonjour,
Suite au
rapport moral présenté par le président vous devez vous douter que le rapport
financier sera bref.
Nous avons
ouvert un compte courant postal en septembre 2014, ainsi qu’il en avait été
décidé lors de l’Assemblé Générale constitutive de notre association le 3
février 2014.
Un apport
initial de 115 € sous forme d’une avance remboursable a été effectué par
Antoine Marzio afin d’alimenter le compte. Il n’y a pas eu en fait d’appel de
cotisation en 2014.
Les frais de
banque se sont élevés à 27,74€ et les frais de constitution de l’association à
14 €.
Le solde du
compte au 31/12/2014 était donc de 73,26 €.
Pour la
suite, les frais de fonctionnement resteront très bas, de l’ordre de 50 €,
essentiellement les frais bancaires. Il me parait donc difficile de présenter
un budget prévisionnel détaillé.
Il est cependant
absolument nécessaire de procéder à un appel de cotisation afin de pouvoir
régler la cotisation due à DIVAGRI, soit 150€.
Toute action
lancée par notre association devra être financée et donner lieu à un budget
individualisé.
Merci de
votre attention.
Ce rapport
est adopté à l’unanimité des présents
3-
Renouvellement du bureau
(provisoire ?)
Le bureau,
composé de : Antoine Marzio, Président, Alban Chauvet, Trésorier, Guy
Durand, Secrétaire et Nicole Bloc, assesseur, est reconduit à l’unanimité pour
un an.
4-
Décision concernant le montant de la
cotisation
La
cotisation 2015 est fixée à 20 €, destinée essentiellement à régler la
cotisation à la Fédération Divagri ( 150€) qui nous accueille dans ses locaux nous
apporte le support administratif.
5-
Ouverture à la Région Auvergne
Les régions
Rhône-Alpes et Auvergne vont être fusionnées à partir de 2016, ce qui conduira
sans doute à l’élargissement territorial de l’association ou du rapprochement
avec des associations identiques en Auvergne, terre d’élevage porcin.
Il parait
cependant à tout le monde prématuré de travailler sur ce sujet avant que le
nouveau Conseil Régional soit installé et d’attendre les débuts d’ouvertures
déjà lancés par DIVAGRI Rhône-Alpes.
6-
Débats.
Un tour de
table est engagé, qui souligne la difficulté de faire décoller l’association
malgré une vrai opportunité autour de plusieurs thèmes : la biodiversité
porcine, l’actualité des pratiques non conventionnelles (plein air extensif,
races locales , etc…) et l’existence d’un marché local pour des porcs de
qualité.
Mario VINO,
Chef Cuisinier et président des Compagnons d’Escoffier de Bourgogne,
association qui rassemble les principaux chefs cuisiniers de chaque
région, souligne la demande non fournie
par des chefs et des bouchers de produits régionaux de qualité en matière
porcine. Il est nécessaire selon lui de travailler à une offre qualitative
régulière qui devrait nécessairement trouver des débouchés si elle existait…
Guy DURAND,
président de DIVAGRI Rhône-Alpes, constatant la faible réactivité des éleveurs
contactés, propose un rapprochement avec INTERPORC, représentée à l’Assemblée
Générale par Cécile MICHON, afin de faire mieux connaitre l’association auprès
des éleveurs porcins de toutes tailles qui ont déclaré leur activité auprès
d’INTERPORC. Suggestion accepté par tous les participants.
En
conclusion, Antoine MARZIO propose de faire porter l’action de l’association
sur une meilleure promotion de ses activités auprès des éleveurs et futurs
éleveurs et de travailler à un système d’assistance au développement de la
population de reproducteurs inscrits eu LIGERAL.
Fait à Lyon,
le 17 juin 2015.
Antoine
MARZIO, Président.
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