Réunion des éleveurs de porcs atypiques du 19
janvier 2016
Présents :
Antoine Marzio (71), président de Divaporc et
administrateur de Divagri
Christophe Bouvier , éleveur naisseur engraisseur
et transformateur de porcs gascons, basques et duroc bio à
Vanosc (07)
Marie Scherrier, à la recherche d’un lieu d’installation pour un élevage naisseur bio, proximité de
Vif (38)
Dan Fernandez, éleveur engraisseur bio en cours d’installation à Montclar (26)
Manu Rouxel, représentant G. Cuvillier, La Ferme des Bauds, Lamastre
(07)
Yann De Bengy, Technicien-commercial production
animale bio chez Cizeron ( 42)
Gauthier Ricordeau , éleveur naisseur engraisseur
bio à Tartaras (42)
Guy Durand, éleveur à Autrans (38), président de
DIVAGRI Rhône-Alpes
Excusés :
Cécile
Michon, Interporc Rhône-Alpes
Alban Chauvet, trésorier de Divaporc (69)
Ont aussi manifesté leur intérêt et demande à
être informé de la suite :
Rémi Masquelier, Agribio Ardèche (07)
Olivier Mouton, Ferme des Paquerettes (42)
Benoit Perdrix, La ferme du sorbier (01)
Cedric Bommenel (26)
Florian Cordier
(01)
Pierre Granat (48)
Antoine Marzio présente l’association et ses
buts : promouvoir l’élevage de porcs « atypiques » dans la
région Rhône-Alpes et maintenant aussi Auvergne.
Par « atypique » nous entendons tout ce qui n’est pas porc
conventionnel élevé en bâtiment : élevage de plein air, races locales, bio
ou pas bio, etc…
Un premier tour de table permet à chacun de se
présenter et de constater que tous les éleveurs et les aspirants éleveurs
présents à la réunion sont en élevage bio ou aspirent à l’être.
Autre constat : la diversité des pratiques.
Si tous ont recours à ‘élevage extensif de plein air, les races mises en place
diffèrent et son souvent métissées : Gascon, Basque, Large White, Duroc,
etc…
A l’exception de Gauthier, qui produit une partie
(50% environ) des céréales et
protéagineux qui lui sont nécessaires, achètent une autre partie à des
cultivateurs voisins et participe à une Cuma de broyage, les autres achètent
leur aliment, généralement chez Cizeron.
La question foncière présente un réel problème
pour la plupart des éleveurs, installés sur de petites surfaces, souvent
pentue. L’extension des parcours par location ou achat se heurte souvent à la
rétention par les propriétaires, même s’ils n’exploitent pas.
La transformation est réalisée dans des ateliers
partagés et la vente directe, à la ferme, sur les marchés ou parfois dans des
magasins collectifs.
La question centrale concerne cependant le
naissage. La plupart des présents disposent de reproducteurs, truies et
verrats, produisent leurs propres
porcelets ou en achètent partiellement à des éleveurs locaux ou régionaux en
fonction de leurs besoins.
Deux éleveurs au moins souhaiteraient abandonner
cette activité s’ils pouvaient disposer régulièrement de façon certaine de
porcelets à leur convenance (bio, races locales pures ou croisées, etc…).
Ce serait en outre un moyen d’uniformiser un peu
les cheptels utilisés et de permettre à terme une reconnaissance collective de
l’activité, au moins au niveau de chaque micro-région.
Antoine Marzio annonce que, via DIVAGRI, un
budget de 6 000 euros a été réservé par le Conseil Régional pour étudier
la faisabilité d’une maternité collective.
Deux éleveurs, l’un installé (Gauthier), l’autre
en voie d’installation (Marie) comptent développer l’activité de naissage et
peut être même à terme de multiplication.
La question du prix de cession est un
sujet du fait que les performances des truies atypiques ne sont pas les
mêmes que celles des truies conventionnelles et que l’aliment bio a un coût
nettement plus élevé. Le prix d’un porcelet bio
peut varier entre 120 et 150 euros selon le poids et l’âge (sevré ou
post-sevré, prix pour l’instant indicatif.
Avant d’aller plus loin dans un projet de
maternité collective, le plus facile serait d’optimiser les exploitations en
place et e mettre en rapport direct et régulier les éleveurs qui ont des
besoins de porcelet et ceux qui peuvent en céder ; Pour cela, une page
Facebook ou un intranet (à partir du blog Divaporc par exemple) pourrait
permettre à chacun d’indiquer ses besoins, qualitatifs et quantitatifs, ses
cadences, etc… et aux offreurs d’indiquer leurs disponibilités, sous le vocable
DIVAPORC-BIO. Sachant que les non bio peuvent se manifester s’ils le désirent.
Antoine Marzio est chargé de proposer une solution
dans les prochains jours et de la communiquer à tous les participants.
Il annonce aussi une assemblée générale de
l’association en avril ou en mai, avec renouvellement du bureau, en espérant
que des éleveurs pourront y prendre des responsabilités.
Il parait aussi utile d’élargir l’association à
des éleveurs d’Auvergne.
Cette première réunion est levée à 12h45.
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